Ce jardin à l'abandon garde malgré tout, a un
Ce jardin à l'abandon garde malgré tout, a un charme fou. Les arbres non taillés depuis un long moment ont envahi l'espace avec élégance pour créer une atmosphère de cocon. Les rayons du soleil se faufilent entre les feuilles, juste ce qu'il faut pour récchauffer l'âme de cet endroit.
la deuxième chambre...
Maison remplie...
Aujourd'hui c'était repos, donc première chose à faire pour rendre agréable ce congé: partir découvrir une friche avec Mina , notre garde du corps et une amie!!! Nous sommes arrivés devant cette maison qui ne parait pas vraiment abimée de loin, mais le jardin est bien en friche... Et c'est là que nous découvrons les portes ouvertes, que l'on pousse timidement mais surement et là, nous trouvons une maison prise par la fatigue et la souffrance... Ces photos sont parfois dures, je n'arrive pas à imaginer son histoire, un départ précipité par les habitants? un stockage de résidus? mais par qui? Pour donner quoi? un inaccessible accès? une désaccord familiale? toutes ces questions sans réponse...
Ces photos peuvent étonnées même choquer quelques personnes, mais je suis sure qu'un jour elle retrouvera une vie. Il faut juste que quelqu'un trouve l'histoire de cette maison pour la faire revivre...
Sur la route...
L'arrière de la maison...
La cuisine... Seul meuble à peu près dégagé
Suite demain avec la 2ème chambre et le jardin...
Maisonnette...
Usine oubliée...
maison abandonnée
Lieux abandonnés
Four à Chaux de Pincourt Four à chaux "Le
Four à Chaux de Pincourt
Four à chaux "Le Pincourt"
"Gueulard"
Levier pour accéder à au "gueulard" et y déposer le calcaire et le charbon
Annexe du four à chaux
Entouré de tunnels
Fours à chaux : fleurons de l’industrie angevine au XIXe siècle, sont aujourd’hui tombés dans l’oubli et menacés de disparition. De forme traditionnelle, ils forment des troncs de cône variant de 7 à 14 mètres de hauteur et de 8 à 16 mètres de largeur. Il possède deux ouvertures :
- A l’extrémité supérieure, le gueulard, large ouverture circulaire par où l’on charge le calcaire et le combustible.
- A la base, on trouve un ou plusieurs ébraisoirs, appelés aussi «gueules» où l’on «tire» la chaux. Il est muni d’une grille qui permettait de séparer les pierres de chaux des cendres.Depuis la fin du XIXe siècle, de nombreux sites chaufourniers ont disparu. Les sites restants à quelques exceptions près disparaîtront dans les prochaines décennies si rien n’est fait pour les sauvegarder.Une tentative de sauvegarde du patrimoine chaufournier a échoué au cours des années 1990 à Montjean-sur-Loire pour des raisons à la fois financières et psychologiques.Il est en effet difficile de défendre un patrimoine industriel considéré à tort par beaucoup comme mineur.
Textes de Gabriel Lemaire et Pascal Girault